vendredi 20 juillet 2012

[Delphine] En Classe Radins, t'as droit à rien.


Un Paris - Miami avec escale à NY pas comme les autres

18 juillet, 16:30. Tout semble bien commencer quand mon père m'accompagne à l'aéroport. Nous arrivons avec les 3 heures d'avance réglementaires, sans encombrement notable sur la route. CDG est absolument vide, excepté bien sûr à l'endroit où je dois faire mon enregistrement. Une interminable file d'attente se profile à l'horizon. Nous prenons notre mal en patience.  Une fois arrivés à l'enregistrement, merveilleuse surprise: non seulement je n'ai droit qu'à une valise de 20 pauvres petits kilos, mais en plus la 2ème valise de 20kg coûte la modique somme de 100€. Bim ! Mais il est bien logique que si j'ai pris un low cost (XL Airways France), c'est parce que j'ai largement les moyens de mettre 100€ pour une deuxième valise de seulement 20kg.
Puis vient l'heure des au revoir déchirants. Passons...

18 juillet, 19:30 (décollage). Dès le premier vol, les ennuis commencent: j'arrive à la porte d'embarquement et mon ticket bipe rouge, alors que tous les autres bipent vert. Ils me laissent rentrer, mais une fois dans l'avion, ils reviennent me voir en me demandant mon passeport (ils ne doivent pas avoir tellement l'habitude d'avoir des visas au lieu du document ESTA habituel puisqu'il semble que ca soit bien l'origine de mon problème). Nous décollons sans trop de retard. Le repas est bon (petite salade façon restaurant japonais, hachis parmentier, fromage et mousse au chocolat, s'il vous plait) et mon voisin bien sympathique; de tout le trajet, il n'a pas décroisé les bras, excepté au moment de prendre quelques photos du magnifique coucher de soleil auquel nous avons assisté, vu du ciel. Atterrissage prévu à 21:45 à JFK. Il est en réalité 22:15 quand nous touchons le sol, mais ce n'est pas bien grave, et j'ai le temps. 
Le passage de la douane et du contrôle d'identité se fait en douceur; mon visa est accepté.

Là commencent les choses sérieuses. Il est temps pour moi de récupérer mes valises (chose faite sans problème) et de comprendre comment rejoindre l'aéroport de La Guardia sans dépenser des fortunes en taxi). Une dame m'indique comment rejoindre le shuttle. Il est 23:23, le dernier est dans 10'... je suis large !
A peine je trouve ai-je le temps de trouver ce fameux shuttle et grimper dedans avec mes bagages que le chauffeur ferme les portes. Ouf ! 
Il nous dépose à La Guardia comme prévu, sauf que l'aéroport est immense et que bien sûr, American Airlines (compagnie devant laquelle il nous dépose) est à l'opposé de Delta Airlines (compagnie par laquelle je passe). Il est environ 00:15 heure locale, mais heureusement les navettes qui font les trajets entre les terminaux opèrent jusque 2h du matin. En l'attendant, je rencontre une New-Yorkaise qui revient de Finlande et part à Paris. Si le monde n'est pas petit ! Le temps que la navette arrive, qu'elle nous fasse faire le tour de l'aéroport et que je comprenne enfin où ont lieu les départs de Delta Airlines, il est environ 1:15 du matin, heure locale. La journée commence à être longue, si on n'oublie pas qu'en heure francaise il est 7:15 du matin. Nuit blanche, donc.
Mon prochain vol est prévu à 6:40 heure locale. L'enregistrement des bagages se fait donc vers 3:45. Entre 1:15 et 3:45, je suis allongée les jambes sur une valise, la tête sur mon bagage à main, le bras dans la sangle de mon sac à main et l'autre bras sur ma 2ème valise. Ca aurait mérité une photo, sans aucun doute. Mais le personnel bienveillant de Delta passe et distribue à tous mes semblables sans domicile pour la nuit des couvertures et des bouteilles d'eau.
Passé l'enregistrement des valises, nous voilà rassemblés devant le comptoir pour embarquer. Sauf qu'on nous annonce que le vol est retardé, une fois, deux fois, trois fois. Au lieu de 6:40, il doit décoller à 8h50. Nous montons en effet vers 7:30 et ce n'est qu'encore une heure plus tard que ce qui nous a dernièrement été annoncé que nous décollons enfin (9:50). Bilan: il est environ 15h, heure francaise et après une nuit blanche quand je ferme enfin l'oeil pour une heure ou deux.

19 juillet 13:00, heure américaine. J'atterris à Miami et je retrouve ma RH venue me chercher en voiture à l'aéroport pour me permettre de découvrir la ville. 
Hallelujah !

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