Quoi de neuf depuis la dernière
fois ?
Ma foi, pas grand-chose. #alrightbye
Le soleil s’est enfin installé
sur Chicago. Les arbres fleurissent et les gens ont sorti leurs shorts et leurs
tongs. C’est une toute autre façade de Chicago que je n’avais jusque là pas
encore rencontrée, comme si la ville sortait enfin de son hibernation
hivernale. La musique s’installe aussi dans les rues : les musiciens de
rue se mettent à jouer du jazz sur le trottoir et des affiches promouvant les
festivals de l’été commencent à apparaître. Bref, il fait bon vivre.
Il me reste quatre mois sur le territoire américain. Quatre mois. Qu’est-ce que ça passe vite ! Mais l’heure n’est pas encore au bilan, au contraire. Je commence à penser à l’avenir.
Je finis officiellement le
travail fin Juillet mais mon visa m’autorise à rester un mois de plus sur le
territoire américain. Du coup, je me concentre sur ce que je peux faire en Août.
Il est question de Road Trip sur la côte Ouest avec des amies. Je commence à
creuser le projet, j’espère vraiment pouvoir le mener à bout. Ce serait une
belle façon de clôturer cette expérience américaine.
Mais ma tête anticipe encore plus
loin dans le temps. Quid du après USA ? Même si au fond de moi, j’ai envie
de rentrer en France, mon petit doigt me dit qu’au bout de quelques semaines /
mois, je vais vouloir repartir ailleurs. Je me trompe peut-être.
Il y a encore quelques mois, tout
était clair dans ma tête : je rentre en France, passe par l’étape chômage
pendant quelques mois, vends mon expérience aux USA, me trouve un CDI si tout
va bien et envisage de me poser, enfin.
Mais forcément, la vie ne se passe pas forcément comme dans ta tête. Tu
n’avais pas anticipé de rencontrer cette personne. Au départ, tu te dis que c’est
passager, tu n’envisages rien de sérieux. Et puis les jours avancent, et tu te
rends compte que tu t’accroches. Et là, l’avenir devient incertain. Tu décides
quand même de partir, non sans remords. Mais est-ce que ça veut pour autant
dire que tout doit s’arrêter après cette date butoir ? Et si cette
personne te suivait ? Et si vous vous retrouviez ailleurs ? Et si
tout simplement vous vous donniez une chance ?
Et puis l’idée mûrit. Je me dis
alors : « Pourquoi ne repartirais-je pas ? ». C’est vrai,
après tout je n’ai que 24 ans. Une autre expérience à l’étranger ne peut pas
faire de mal, et puis c’est le moment ou jamais. Alors c’est décidé, je vais
envisager de repartir ailleurs. Peut-être pas de suite mais dans un avenir
proche. Affaire à suivre.
C’est bien beau de penser aux prochains projets. Mais en attendant, tu
es à Chicago, alors profite.
C’est vrai. Il faut que j’en
profite, que je continue de me construire des souvenirs, que je laisse ma trace
dans cette ville, à commencer par ma trace vocale.
David
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