Il y a un an maintenant, je
décollais pour New York. Un an. Le temps passe vite ! Et plus la fin
approche, plus j’ai l’impression que tout s’accélère. Il faut dire que je m’occupe
très bien depuis quelques temps.
Le temps à Chicago est désormais
beau (très beau) et chaud (trop chaud ?). Je retrouve les chaleurs de mon
arrivée, celles qui étouffent et qui te font suer au bout de 5 minutes. Mais
bon, il suffit que je relise mes articles écrits durant l’hiver pour me
rappeler que je l’attendais ce soleil !
Bref. Ca sent un air de vacances
tout ça !
J'ai encore déménagé BTW.
J'ai encore déménagé BTW.
Fait marquant du mois de juillet,
le Fourth of July. Sorte de Fête Nat. américaine. J’ai eu la chance d’être
invité dans un immense building surplombant une vue imprenable de Chicago et de
ses banlieues. Nous n’étions que deux français, les 15 autres personnes étant
des Américains. D’après ce qu’on m’a dit, le 4 juillet, tout le monde se
rejoint autour d’un barbecue à manger et à boire en attendant de voir le feu d’artifices.
Inutile de dire que la Fête Nationale ici aux Etats-Unis, c’est sacré. Le
patriotisme atteint son paroxysme. A en juger par ce dessert fait avec amour :
Nous nous dirigeons sur le toit
de l’immeuble, soit au 61ème étage pour voir le feu d’artifices de
Chicago. Mais comme on surplombe également les banlieues, on peut voir une
vingtaine de feux d’artifices dessiner le ciel simultanément (en chantonnant l'hymne américain naturellement)And that’s pretty cool!.
Après cette bonne dose de
patriotisme, j’ai décidé de partir au Mexique. Destination Cancun. Nous avons
choisi un hôtel all-inclusive, l’Occidental
Grand Xcaret. Le site est immense. On y trouve de tout : plusieurs
restaurants, plusieurs bars, des commerces de tout genre. En fait, c’est un
vrai village. On dépose nos affaires dans la chambre et c’est parti pour le
farniente. All-inclusive donc nourriture et boisson à volonté. Inutile de vous
dire que j’en ai profité, trop profité. Nos journées se résument à ce programme :
petit-déjeuner buffet, piscine, déjeuner buffet, plage, dîner au restaurant. Les
deux premiers jours c’était sympa, on s’acclimate aux environnements et on
profite de ce que l’hôtel propose. Mais personnellement, je ne sais pas me
détendre à ne rien faire. Tu me poses sur un hamac, j’ai la bougeotte. On
décide alors de faire une excursion sur l’île d’en face : Cozumel. On loue
une Coccinelle et on roule à travers l’île le long des côtes. I-N-C-R-O-Y-A-B-L-E.
Un petit air de paradis après une
année passée entourée de béton. L’eau y est limpide, le sable est blanc et la
nourriture est bonne. Coupé du travail. Que demander de plus ?
Puis retour sur Chicago. Retour
qui n’a pas été aussi dur que lorsque je suis retourné de France. Il faut dire
que le nouveau Store Manager est arrivé pendant que j’étais au Mexique. Ce même
Store Manager qui avait ouvert le magasin et qui m’a formé : la boucle est
bouclée. Quelques petits détails à régler mais au final la majorité des
responsabilités est redonnée au nouveau Store Manager. Je ne peux pas dire que
ça me déplaît !
Je pense que j’ai eu droit à tout
avec ce store cette année : un plafond qui s’écroule, un cambriolage, des
disputes constantes entre deux de mes vendeurs, un procès d’un client au cul,
une coupure d’électricité, une inondation à l’entrepôt, et j’en passe. Quand je
raconte mes péripéties professionnelles à mes amis, ils hallucinent. Ca me
rassure de savoir que je ne suis pas le seul à me dire que l’expérience que j’ai
acquise avec ce boulot est folle (dans tous les sens du terme) car longtemps j’avais
l’impression de me plaindre pour peu.
En tout cas, dans moins de deux
semaines je quitte ma boîte. J’ai hâte mais en même temps, cela voudra dire que
tout va s’accélérer (encore plus).
David.
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