Aucune régularité sur ce blog !
J’avoue l’avoir un peu délaissé…
Il faut dire que le mois d’août a été très rempli.
Depuis maintenant quelques
semaines, c’en est fini de l’aventure Modani. La fin se faisait attendre mais
au final elle est arrivée plus vite que ce à quoi je m’attendais, et en douceur.
Et même si cette expérience a été parfois difficile, je ne regrette rien. C’est
quand même grâce à elle que je me suis retrouvé ici. C’est donc maintenant
officiel, je suis au chômage !
Mais avant de rentrer en France et
avant de m’inscrire au Pôle Emploi, place aux vacances ! Direction Los
Angeles pour entamer deux semaines de roadtrip sur la côté ouest des Etats-Unis
avec Blandine et Mathilde. Ma toute première en Californie. Que dire de ce
voyage ? C’était fou ! En seulement deux semaines se sont défilés des
dizaines de paysages tous différents les uns que les autres. Los Angeles, Las
Vegas, Le Grand Canyon, le désert du Nevada, Yosemite, San Francisco, San Diego
et j’en passe. Je n’ai pas été déçu !
Après avoir traversé tous ces
paysages et toutes ces villes, je me suis fait la réflexion suivante : je
suis content de pouvoir dire que je vis aux Etats-Unis. Mine de rien, ça nous a
aidé. Ne serait-ce que les histoires de téléphone, d’internet ou encore de
carte de crédit. Et puis chaque jour, une nouvelle ville à découvrir, à
appréhender et à comprendre. Et ça peut être parfois déroutant, ça nous pousse
un peu hors de notre zone de confort. C’est peut-être pour ça qu’au final
Chicago a commencé à me manquer. Je n’y vis que depuis 9 mois mais j’ai appris
à connaître Chicago, à avoir mes habitudes, mes repères. Je n’ai jamais vécu à
Paris, je ne connais pas cette ville tant que ça. J’ai grandi à Cergy, ville
qui ne te prend pas tant de temps que ça pour la connaître (puis entre nous, il
n’y a pas grand-chose à découvrir). Et mes années à Lille n’ont pas
spécialement été propices aux visites et à la découverte de la région. Chicago
est donc la première grosse ville dans laquelle j’ai mes repères. C’est une
ville dans laquelle, finalement, je me sens bien !
C’est balo, je la quitte d’ici 5
jours. Plus la date approche, plus c’est dur je dois avouer. J’appréhende les
au revoir, j’appréhende le retour, j’appréhende l’avenir. Mais bon, j’appréhendais
aussi mon arrivée aux Etats-Unis et voyez où ça m’a mené. Je sais que ça ira.
David.